Éoliennes et santé animale :
Communiqué de presse FED
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EFFETS DES PARCS EOLIENS SUR LES ANIMAUX D’ÉLEVAGE La Fédération Environnement Durable demande par mesure de précaution un moratoire sur le développement des parcs éoliens au voisinage des élevages. Les désordres sanitaires constatés depuis une vingtaine d’années sur le cheptel en Haute-Marne situé à proximité de parcs éoliens, vont en s’accroissant. Le contrôle laitier de ce département fait état de difficultés sur plus de 40 exploitations. Ce phénomène est observé ailleurs en France mais aussi dans d’autres pays et il concerne aussi bien les bovins, les chevaux, les caprins , les lapins, que les poules et autres élevages. L’enquête menée à ce jour porte sur 94 exploitations en France et environ 25 cas répartis sur 7 pays à l’étranger. Les principaux symptômes identifiés sont des décès brutaux inexpliqués, la baisse de poids, la perte d’appétit, des malformations chez les fœtus, des avortement prématurés, des mammites, l’accroissement du taux de cellules dans le lait, la concentration de métaux dans les poils, l’épaississement cardiaque et problème de thyroïde à l’autopsie. Ces désordres sur les élevages sont en général confirmés par des troubles sanitaires chez les exploitants, troubles qui disparaissent quand ils quittent leur exploitation ; ces désordres cessent aussi chez les animaux quand ils sont éloignés des installations éoliennes. L’inaction relative des pouvoirs publics est une réalité alors que ces observations sur les animaux sont les précurseurs de ce que l’on peut observer chez l’homme comme démontré dans le département de l’Aisne . Sans surprise, l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES ) exclut pour le moment l’imputabilité des effets aux éoliennes ou autres dispositifs électriques, mais a cependant demandé des études complémentaires à l’ Ecole vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation de Nantes (ONIRIS) . Le Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER) a décidé de son côté de dresser un inventaire national . En attendant les résultats de ces nouvelles études, un moratoire sur le développement de l’éolien terrestre à proximité des élevages s’impose. Contacts: Jacques Ricour Références: TF1 Les éoliennes sont-elles dangereuses pour le bétail des champs alentours ? Savoir animal: Les Ravages Les ravages de l’industrie éolienne sur les animaux ! Le Figaro Eolien dans l’Aisne la santé des riverains en question CGAAER Pollutions electromagnétiques une enquête nationale est ouverte auprès de éleveurs Fédération Environnement Durable |
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Interview de Sioux Berger sur RMC du 2 décembre 2022
Sioux Berger, auteure du livre “Le prix du vent. Des éoliennes, des bêtes et des hommes”
Les opérateurs voudraient nous convaincre de l’innocuité des éoliennes
La santé et les villages martyrs de l’Aisne
Le collectif Énergie et Vérité a été récemment informé de la saisine de l’inspection des ICPE auprès de la Préfecture du département de l’Aisne d’un ensemble de réclamations de victimes de troubles sanitaires par l’association SOS Danger Éolien.
En voici une description exhaustive.
Une série de réclamations dans l’Aisne
Depuis l’organisation de ses manifestations publiques, l’association aisnoise SOS Danger Éolien a reçu les signalements de multiples victimes sanitaires des parcs éoliens d’une partie du département de l’Aisne.
L’association a porté les réclamations de victimes qui ont accepté de témoigner en donnant leur nom et leurs coordonnées. Elles ont atteint le chiffre de 160 dont 48 concernant des personnes ayant accepté d’être rendues publiques. Pour cette seule partie d’une portion nord du département, on estime que cette étendue géographique couvre un quart du département. Ces personnes ont eu le double courage de révéler publiquement leurs troubles et de donner leurs noms, nous les en félicitons et les remercions de leur contribution.
Concrètement, SOS Danger Éolien a donc activé la procédure des « réclamations ICPE » permettant à chaque citoyen de saisir l’Inspection des installations classées,
En voici le tableau, encore provisoire.
Par prudence, nous avons dans cette recension remplacé chaque nom par un numéro.
On comprend qu’au vu de ces troubles déclarés, l’existence même des habitants est devenue un véritable cauchemar et justifie pour les plus handicapés le qualificatif de martyrs.
Les villages martyrs de l’Aisne, Montcornet, Dizy-le-Gros, Autremencourt, Erlon ou Puisieux-Clanlieu constituent les avant-gardes d’une catastrophe sanitaire à prévoir : les vents contaminants.
État des lieux probable
Pour l’association signataire de cet article il n’est pas question ici de médecine, mais uniquement de constater des plaintes des riverains, une démarche originale que l’on ne retrouve pas dans le département voisin du Nord (59).
La disparité apparente du nombre des signalements, nombreux dans l’Aisne, peu nombreux dans le Nord limitrophe pour un nombre de parcs éoliens voisins, s’explique probablement par le phénomène de la révélation :
. la constatation personnelle d’un trouble ou d’une maladie n’est pas chose aisée. On ne l’identifie pas forcément dès qu’il apparaît, et on se dit que ça va passer.
. surtout, on n’imagine pas que d’autres pourraient en être atteint dès lors que les journaux n’en parlent pas et que vos voisins ou connaissances, dans la même situation, ne l’évoquent pas avec vous. Ce silence involontaire est un obstacle à la révélation pour tout observateur qui ne s’y attend pas et a fortiori qui ne le soupçonne pas.
Ainsi, si des cas particuliers d’atteinte à la santé humaine sont signalés dans les cercles restreints de l’éolien, ils ne se partagent pas dans l’espace public.
Dès lors on peut raisonnablement imaginer une extrapolation, en tenant compte de la répartition des éoliennes par département en 2017 :
Le choix est fait ici de ne tenir compte que des 48 personnes déclarantes et non des personnes identifiées, au nombre de 160. Par différentes voies, non compris les rumeurs dont on connaît la force en milieu rural, l’association estime à environ 400 le nombre de cas probables.
Extension de ces chiffres à la France entière :
L’extension à la France entière du nombre de malades suppose les hypothèses suivantes :
1- Que les effets sanitaires se font sur le même profil de patients.
2- Que ces effets résultant d’une exposition cumulative aux facteurs déclencheurs, on forme l’hypothèse qu’en moyenne ils sont les mêmes partout.
3- Qu’il n’y a pas de cofacteurs déclencheurs différents d’une région à l’autre.
La zone d’étude représentant le quart du département de l’Aisne, une extrapolation fournit pour la France entière métropolitaine le chiffre de 3563 personnes (48*4/719*13345) sur la base des 48 réclamations déposées en Préfecture, c’est à dire 3500 personnes. En revanche, sur la base des 160 personnes malades identifiées, on obtient 11 500 personnes.
Le gouvernement prévoyant un déploiement de parcs éoliens multiplié par 2 d’ici 2028 (source PPE Programmation Pluriannuelle de l’Énergie), cela donne une perspective minimale de plus de 7 000 malades. C’est un chiffre considérable, un risque considérable et d’autant plus injuste qu’il est ciblé exclusivement sur des habitants ruraux. Il s’agit, de fait, d’une discrimination entre citoyens au regard de la Santé publique.
Comment en est-on arrivé là ?
Bien sûr, ces signes cliniques attribués aux parcs éoliens, aisément observables, au même titre que les épidémies de grippe, le mal de mer, les maux d’estomac ne sauraient être niés de la part de personnes normales. Mais les habitants des villages voisins, s’ignorant les uns les autres, ne réalisent pas l’existence de leurs maux communs. Et les alertes fournies isolément au titre du voisinage d’un parc ou d’un autre n’ont pas suffi à retenir l’attention des autorités, ARS en tête.
Bien évidemment, les symptômes décrits dans le tableau sont dépendants de ce que l’Académie de Médecine dans son avis du 9 mai 2017 https://www.academie-medecine.fr/wp-content/uploads/2017/05/Rapport-sur-les-%C3%A9oliennes-M-Tran-ba-huy-version-3-mai-2017.pdf appelle des « susceptibilités individuelles ».
N’y eut-il que 1000 malades, n’y eut-il que 100 malades, ou 50, ou 20, ou 10 … la réalité des symptômes, qui correspondent à ceux que décrit l’avis de l’Académie de Médecine, justifie qu’il soit mené un plan d’action : à la politique sectorielle de l’énergie doit être associée une politique de la santé adaptée, et à tout le moins que soit enfin lancée l’étude épidémiologique à laquelle s’était engagé le gouvernement en 2015 devant la représentation nationale.
Le ministère de la santé fait la sourde oreille en niant leurs effets, sous l’approbation de la Haute Autorité de Santé consolidée par le silence coupable de l’Ordre des Médecins qui se trouve en première ligne.
En même temps, les industriels de l’éolien font pression sur les autorités gouvernementales pour accélérer le montage des projets, quoi qu’il en coûte. Mais le coût dont il est ici question, un coût relevant de la Santé Publique, est essentiel et ne saurait être mis en balance avec des intérêts économiques qui sont d’autant moins légitimes que l’éolien n’a pas fait la preuve de son efficacité en France, pour assurer une production électrique fiable et pour réduire notamment les émissions de CO² ainsi que nous en informe France Stratégie, organisme d’expertise et d’analyse prospective dépendant du Premier Ministre, dans sa dernière publication :
Conclusions
La responsabilité des dirigeants politiques de notre pays, tant au plus haut niveau qu’au niveau régional, est immense. L’étude épidémiologique doit être lancée au plus vite, à défaut de quoi il pourrait un jour prochain être invoqué une responsabilité d’ordre pénal et non plus seulement administratif ou civil, pour mise en danger de la santé et de la vie d’autrui.
Au vu des souffrances décrites de la part de populations laissées à leur sort, l’association SOS Danger Éolien exige l’arrêt des parcs éoliens voisins, à titre conservatoire, le temps que toute la lumière soit faite sur la ou les origines de ces troubles sanitaires.
L’association SOS Danger Éolien poursuit son inventaire des personnes qui peuvent se déclarer auprès d’elle moyennant un avis médical. Elle peut être jointe à sosdangereolien@gmail.com .
Jean-Louis REMOUIT pour Énergie Vérité, le 24 janvier 2021
La 4 G et la mort des animaux
Cri de colère et de désespoir pour la ferme de Mazeyrat
Site Zoom 43
Orange contre trois agriculteurs. Pot de fer contre pot de terre. Frédéric, Yannick et Nathan Salgues, éleveurs, expriment leur désarroi face à la très forte mortalité de leur cheptel au cœur de leur exploitation de vaches laitières. Depuis la mise en place d’une antenne 4G par Orange, 33 de leurs bêtes sont décédées en moins de 7 mois.
Au mois de juin 2021, une antenne de couverture 4G par Orange est implantée sur les hauteurs de Mazeyrat-d’Allier, au lieu-dit Pressat, à proximité du Gaec du Coupet. « Avant cette date-là, notre troupeau était fort de 230 têtes, indique Nathan Salgues, 17 ans, fils de Frédéric. En quelques mois, nous avons perdu plus de 30 animaux dans des circonstances que personne n’explique encore. Par contre, ce qui est certain, c’est que cette hécatombe a commencé dès le fonctionnement de l’antenne placée à environ 250 mètres du bâtiment ».
« Avant, chaque vache produisait en moyenne 30 litres de lait. À présent, c’est moitié moins »
D’après lui, son père et son oncle, les veaux encore en vie ne s’abreuvent plus. Les vaches se nourrissent bien moins. Quelques-unes sont même atteintes d’une anomalie oculaire rendant leurs yeux totalement bleus et opaques. « La production de lait est également touchée, précise Nathan Salgues. Avant, chaque vache produisait en moyenne 30 litres de lait. À présent, c’est moitié moins. Et quand nous amenons nos bêtes à l’abattoir, certaines sont refusées car bien trop maigres. Nous ne savons plus quoi faire ».
« C’est notre troupeau qui meurt. C’est notre existence qui meurt. »
L’affaire est alors menée devant la justice. La première demande des agriculteurs ? « Que l’antenne n’émette plus le temps que le dossier soit jugé !, serre les dents Frédéric Salgues. Car, pendant que les avocats se mettent d’accord sur des pièces manquantes ou pas, c’est notre troupeau qui meurt. C’est notre existence qui meurt. »
« Un temps que moi, je consacre à regarder mes bêtes crever ! »
Une première audience s’est déroulée le 20 janvier dans le Palais de justice du Puy-en-Velay. Le juge décide alors son renvoi au 3 février. Ce jour-là, alors que la famille de Mazeyrat espère plus que tout que l’affaire soit enfin étudiée, c’est une nouvelle fois la désillusion. Nouveau renvoi au 17 février. En cause ? Des pièces de justice que l’avocat d’Orange n’aurait pas reçu à temps. « Je suis écœuré et abasourdi, déplore Frédéric Salgues. Orange joue la montre, essaie de gagner du temps, un temps que moi, je consacre à regarder mes bêtes crever ! »
La solidarité des acteurs de l’agriculture
La FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles), les JA 43 (Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire), des éleveurs et exploitants agricoles ont appelé à se rendre nombreux à ce troisième round sur les bancs du Palais de justice. « Si l’antenne n’est pas arrêtée rapidement ou déplacée, nous, syndicalement, nous allons trouver une solution, avait prévenu Nicolas Merle, vice président de la FDSEA, lors de second renvoi. Il faut que les responsables soient conscients de ça. Si ça ne bouge pas, nous allons trouver une autre solution ! »
Par ordre d’apparition sur la vidéo, Frédéric, Yannick et Nathan Salgues. Tous trois partagent leurs émotions face au funeste phénomène qui décime leur troupeau :
La justice française reconnait désormais que les nuisances sonores et visuelles produites par des éoliennes constituent
un trouble du voisinage.
Lettre d’information de la FED du 5-11-2021
Une information capitale
La justice française reconnait désormais que les nuisances sonores et visuelles produites par des éoliennes constituent
un trouble du voisinage.
C’est ce qu’a déclaré la Cour d’appel de Toulouse dans un arrêt du 8 juillet dernier.
Les industriel de l’éolien et les autorités ont toujours nié cet état de fait.
Il s’agit d’une décision historique à portée nationale et internationale obtenue par le
Collectif toutes nos Energies Occitanie Environnement
que nous félicitons pour cette action
COMMUNIQUÉ DE TNE-OE/ COUR D’APPEL TOULOUSE/ NUISANCES DES ÉOLIENNES
Les nuisances sonores et visuelles produites par des éoliennes constituent un trouble
du voisinage. C’est ce que déclare la Cour d’appel de Toulouse dans un arrêt du 8 juillet
dernier (1). Par devoir de réserve, nous avons laissé passer le délai de pourvoi en cassation.
Aujourd’hui, avec l’accord des victimes, Christel et Luc Fockaert (2) nous tenons à rendre
publique cette décision.
Cet arrêt est remarquable pour plusieurs raisons :
Il vient opposer un démenti à ceux qui prétendent, comme l’avaient fait les juges en première
instance, que les nuisances des éoliennes ne dépassent pas les inconvénients normaux du
voisinage. Ces éoliennes respectaient prétendument les normes sonores réglementaires :
preuve s’il en était que ces normes sont à revoir.
Actuellement, on est très loin de ce que recommandait l’ANSES (Agence nationale de
sécurité sanitaire) en 2017 : “un contrôle systématique et continu des niveaux sonores
(audibles et dans la gamme des infrasons et basses fréquences) ” de ces installations
industrielles classées pour la protection de l’environnement (ICPE).
La Cour d’appel de Toulouse a décidé qu’il convient, à défaut de faire cesser le trouble
créé par la présence du parc éolien exploité – puisqu’il n’est proposé aucune mesure
alternative en ce sens – de réparer par l’allocation de dommages et intérêts.
Elle condamne donc les sociétés gestionnaires de ces éoliennes (3) à indemniser les
victimes pour l’ensemble des préjudices subis : souffrances endurées, perte de valeur de
leur bien immobilier et préjudice moral.
Enfin, cet arrêt reconnaît la réalité d’un « syndrome des éoliennes » entraînant une
altération de l’état de santé, défini par l’OMS comme un « état de bien-être physique, mental
et social ».
(1) 08/07/2021 arrêt n° 659/2021 Cour d’Appel de Toulouse en pièce jointe.
(2) M. et Mme Fockaert sont propriétaires depuis 2004 d’un ancien corps de ferme composé
d’une maison d’habitation et de 3 bâtiments aménagés en 2006 en gîte rural qu’ils exploitaient,
situé lieu-dit “Caillé Bas”, sur la commune de Margnès (nouvelle appellation Fontrieu), au coeur
du Parc naturel régional du Haut Languedoc.
(3) Les éoliennes du Margnès (commune fusionnée de Fontrieu) dans le Tarn, ont été installées
en 2008 par Valéco Montpellier et gérées par 2 micros sociétés rachetées en 2016 par
3DEnergies des Deux-Sèvres : Sasu Margnes et Sasu Singladou, condamnées le 8 juillet à des
indemnités.
Contact presse : Emmanuel Forichon : 05 63 73 03 28 – calelh@free.fr
co-secrétaire du collectif régional Toutes Nos Énergies – Occitanie Environnement
Plus d’infos sur : toutesnosenergies.fr
Avec 6000 éoliennes 146000 oiseaux tués par les éoliennes ; demain avec 14500 éoliennes (prévues) 265000 oiseaux tués
Selon le bilan LPO des impacts des éoliennes sur l’avifaune, “81% des cadavres retrouvés appartiennent à des espèces protégées ou présentant une préoccupation majeure quant à leur état de conservation“. Les espèces les plus fragiles sont davantage affectées dans les sites Natura 2000.
Les oiseaux les plus touchés, en nombre, sont le Roitelet à triple bandeau et le Martinet noir. La mortalité des passereaux migrateurs est aussi élevée. En valeur relative, les rapaces diurnes comme les Faucons crécerelle et crécerellette, les Milans noir et royal, le Busard cendré ou la Buse variable restent les principales victimes des pales.
Dans une estimation, fourchette haute, la LPO compte en moyenne 18,3 oiseaux tués par an par éolienne. (https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-29243-eolien-avifaune-etude-LPO.pdf)
Avec 6000 éoliennes en France : 146 400 oiseaux tués par an par les pales.
Avec 14 500 éoliennes prévues en France, ce seraient 265 000 oiseaux tués par les pales d’éoliennes
Les norvégiens, qui ont fait un test grandeur nature avec des éoliennes dont les pales ont été peintes en noir ont constaté que la mortalité moyenne a été réduite de 71,9% ! Ceux qui estiment que l’éolien a encore sa place sur notre territoire, imaginent des éoliennes du futur à pâles noires !
D’autres, comme l’’Association pour la Préservation des Paysages exceptionnels du Mézenc, espèrent leur démantèlement en priorité dans les espaces naturels sensibles et encore riches d’une biodiversité à préserver.
Éoliennes : « une pollution et un mal-être sur l’humain et les animaux »
« Quand on gratte un peu la peinture verte de l’éolien, on se rend compte que c’est tout sauf quelque chose d’écologique. » Extrait de l’émission C Politique de France 5 — 7 avril 2019.
” On retrouve des animaux morts sans explication ” : des agriculteurs dénoncent les effets nocifs des éoliennes
Des problèmes de santé inexpliqués inquiètent les agriculteurs situés à proximité du parc éolien de Nozay en Loire-Atlantique. Bêtes stressées ou décédées sans explication, conséquences sur la santé humaine… Les services de l’État ont débloqué 30 000 euros pour expliquer ce mystère.
Par James Abbott
Les éoliennes ont-elles un effet néfaste sur les animaux et les humains y vivant à proximité ? L’inquiétude monte chez les éleveurs à Nozay, dans le nord de la Loire-Atlantique.
Didier Potiron fait partie de ces agriculteurs qui estiment que les éoliennes sont responsables de la baisse de qualité de vie de leur bêtes. Près de Puceul où il est installé, un parc s’est installé en 2013 avec même une éolienne dans son champ. Il témoigne ce lundi sur RMC.
« Quand on va ailleurs, on dort, et quand on revient, c’est la catastrophe »
« Depuis nous rencontrons de gros problèmes de santé humaine et animale. Sur la santé humaine, des familles entières sont touchées, adultes et enfants. Des troubles de sommeil, des inflammations musculaires, des douleurs articulaires, des aphtes, des maux de tête. Quand on va ailleurs, on dort, et quand on revient, c’est la catastrophe. »
« Sur les animaux, c’est catastrophique. On a perdu 300 animaux en 6 ans sans problèmes sanitaires »
Ce serait encore plus grave pour les animaux. Malgré les études scientifiques qui ne montrent aucune inquiétude concernant des effets nocifs pour la santé, Didier Potiron constate des fait anormaux depuis que le parc éolien s’est installé à proximité de son exploitation.
« Sur les animaux, c’est catastrophique. On a perdu 300 animaux en 6 ans sans problèmes sanitaires. On retrouve des animaux morts. Pas d’explications avec l’autopsie. On a aussi des gros problèmes de vêlages, les bêtes sont stressées donc les cols ne sont pas dilatés au vêlage. Des non-délivrances, donc des placentas qui ne se décrochent pas. Des torsions de matrices, donc des veaux qui tournent à l’intérieur de la mère. »
Les nuisances sonores avec des sons de basse fréquence et par le sous-sol sont-elles à l’origine de tout cela ? « Enquêtons », répond Yannick Jadot, grand partisan du développement de l’éolien qui assure sur RMC n’avoir jamais vu un tel cas.
Eoliennes à plus de 800 m : un véritable calvaire :
Trop bruyantes les éoliennes de Planèze ?
Par Carole Raynaud et Fabrice Anterion
Le Dauphiné Libéré du 12-03-2019
« Quand on met l’oreille sur l’oreiller, on a le bruit des éoliennes qui se répercute. Et même si on va ailleurs, on entend encore le bruit dans la tête ! »
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Les éoliennes de Planèze font-elles trop de bruits ? D’un côté la CNR, gestionnaire du parc éolien affirme que tout est en règle et que les effets sonores sont dans les normes. De l’autre, les riverains que nous avons rencontrés sont excédés. A l’image de Michel Gounon qui vit « un véritable calvaire » depuis l’arrivée de ces installations classées à plus de 800 mètres de son habitation.
Quartier de Planèze Saint-Georges-les-Bains (Ardèche)
Beaurevoir : la proximité d’un parc éolien provoque des effets d’ombres sur son habitation
La famille Sailly habite à La Sablonnière un petit hameau de Beaurevoir. Le jeune couple est propriétaire d’une maison qui se trouve aujourd’hui à 580 mètres d’un parc de 33 éoliennes. Thibaud et sa famille doivent vivre au quotidien avec les effets d’ombres projetées par les pales.
Par Halima Najibi
Thibaud Sailly et son épouse ont acheté une longère dans le paisible hameau de Sablonnière près de Beaurevoir dans l’Aisne. Ils ont consacré du temps à restaurer leur bien. En 2013 lors de leur installation, il n’y avait aucune éolienne à proximité. Mais depuis elles ont fleuri à 580 mètres de leur habitation.
« Lorsque nous avons acheté notre bien, on n’a pas eu connaissance d’un projet éolien à l’époque. Nous étions en plein dans les travaux de restauration de la maison », le couple n’est pas anti-éolien. « On en avait au loin, qui ne nous dérange pas. Mais lorsque on a vu l’installation des mâts, on s’est dit qu’elles étaient vraiment trop proches. Et personne n’est venu nous voir » s’étonne Thibaud.
La société propriétaire de la ferme éolienne n’a pas encore contacté le couple
« Elles ont été mises en route au mois de janvier et par temps de grand vent, on les entend fenêtres fermées. On attend toujours les tests acoustiques qui doivent être réalisés chez nous ». Une autre nuisance est apparue. Avec l’arrivée des beaux jours, quand il fait plein soleil, entre 8 h 15 et 8 h 45, les pales des éoliennes provoquent des projections d’ombres, qui entraînent un désagrément visuel surtout pour son épouse sensible à ce phénomène depuis son AVC. Comme le montre les vidéos que Thibaud a posté sur Internet.
La rotation des pales entraîne une interruption périodique de la lumière du soleil (dit effet stroboscopique) qui peut être désagréable.
Extrait du Journal de FR3 consacré au colloque du 16-11-2018 :
Pour le détail du colloque se reporter à la rubrique ci-dessous.
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Colloque du 16-11-2018 : L’homme et l’animal face aux infrasons produits par les éoliennes
Auditorium du “Centre Sèvres” 35 bis rue de Sèvres 75006 Paris
9 H à 18 H
Colloque centré autour des nuisances éventuelles provoquées par les infrasons, associées aux bruits audibles ressentis par les riverains des très grandes éoliennes ou observées sur des élevages d’animaux situés à proximité des complexes éoliens
PROGRAMME_Colloque_du_16_novembre_2018
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Le tableau suivant retrace l’évolution des effets de l’éolien sur la santé des êtres vivants et plus particulièrement des hommes, avec la découverte du syndrome éolien.
- Avril 1985 : Une étude de la NASA montre que les basses fréquences de 6, 8 et 11Hz d’une éolienne industrielle de 4MW conservent 80% de leur intensité à 10km de distance.
- Mars 2006 : L’Académie de Médecine établit le risque “d’un traumatisme sonore chronique […] dont l’impact dépend directement la distance séparant l’éolienne des lieux de vie”. Il est demandé qu’aucune éolienne industrielle (>2,5MW) ne soit installée à moins de 1500 mètres des habitations.
- Décembre 2009 : Dr Nina Pierpont décrit les pathologies constatées sur 10 familles / 38 personnes riveraines d’éoliennes industrielles de 1,5 à 3MW depuis 5 ans. On parle de « Syndrome éolien » pour décrire des maux de tête, des troubles du sommeil, de l’ouïe, de la vue, du cœur et aussi vertiges et nausées…
- Décembre 2012 : Quatre cabinets acoustiques indépendants co-signataires d’un rapport affirment « qu’il y a suffisamment de preuves pour classer les basses fréquences et infrasons éoliens comme un problème grave pouvant affecter l’avenir de la filière. »
- Décembre 2012 : Le Tribunal Administratif de Clermont-Ferrand précise que « l’étude d’impact doit contenir une évaluation des émergences spectrales à l’intérieur des habitations conformément à l’art. R.1334-32 du code de la santé publique (parc éolien Chazemais – Auvergne) » [source]
- Mai 2013 : le Tribunal de Justice du Portugal (Cour Suprême) ordonne le démantèlement d’éoliennes près d’une propriété d’élevage de chevaux suite aux malformations de poulains, aux dégradations de la santé de la famille, et d’une fatigue anormale d’un enfant de 12 ans.
- Novembre 2013 : Suite aux constats d’un « mal physique et psychologique irréparable », le tribunal de Barnstable Massachussets aux USA ordonne d’arrêter 2 éoliennes de Falmouth de 19 h à 7 h du matin. Pour préserver les finances de la ville et les intérêts financiers de l’exploitant, un accord local a été conclu limitant cette réduction de 21 h à 5 h. [source2] [source3]
- Avril 2014 : Un groupe d’experts mandaté par des promoteurs de l’industrie éolienne indique que « si le bruit se situe à des fréquences inhabituellement élevées ou basses, ou s’il contient des tonalités dominantes à basses fréquences, la pondération A (dbA) risque de ne pas donner une mesure valide » – la pondération A permet de réduire la valeur mesurée du son pour les fréquences élevées ou basses afin de refléter le bruit entendu par l’oreille humain.
- Octobre 2014 : L’arrêté de la Ville Plympton Wyoming, en Ontario au Canada fixe à une amende de 500 à 10 000 $ par jour d’infraction à l’exploitant, si :
- les tests à l’intérieur des logements, avec instruments appropriés de mesure de pression du son de 0,1 Hz à 20 Hz, montrent que les infrasons sont excessifs,
- les tests identifient les pics de passages des pales, des niveaux de pression de 50 dB ou + sur 1 à plusieurs minutes, des pics de pression excédant cette moyenne de 10 dB ou +,
- la différence entre dBC et dBA ne devant pas être>à 15 dB dans ou hors du logement,
- la différence entre niveau non pondéré du son (incluant infrasons 0,1 Hz et +) et niveau pondéré A ne devant pas dépasser 20 db à n’importe quel point de mesure
- Décembre 2014 : Résumé de vulgarisation des preuves scientifiques établies sur le sujet :
- 1 Les infrasons ont une portée beaucoup plus grande que les sons audibles
- 2 Les infrasons ont des effets graduels négatifs à dangereux sur la santé des hommes, en intégrant 3 paramètres : amplitude lié à la distance, fréquence, durée d’exposition
- 3 Les éoliennes émettent des infrasons, que l’on peut détecter jusqu’à 5 voire 10 km
[source: Eoliennes, sons & infrasons, effets de l’éolien industriel sur la santé des hommes.sur la santé des homme – M. Villey-Migraine Dr Sc. Info scientifique & technique]
- Février 2015 : L’Officiel Prévention confirme que les durées d’exposition longues et/ou d’intensité forte aux infrasons provoquent des pathologies graves et liste les effets physiologiques liés.
- Février 2015 : Le groupe industriel Pacific Hydro en Australie reconnait le lien irréfutable entre les infrasons de ses propres éoliennes et symptômes ressentis.
- Mai 2015 : Alerte sur les effets sanitaires néfastes des fréquences éoliennes inférieures à 1 Hz et les vibrations solidiennes générées par le mât des éoliennes qui se propagent jusqu’à 10 km.
[source: Congrès à Frankfort mai 2015] - Mars 2016 : 168 témoignages de souffrances en France (sur un échantillon concerné de 500 personnes) présentés par la FED, Fédération Environnement Durable à l’ ANSES-
P. Dugast, acousticien, rappelle : “Les éoliennes industrielles sont de plus en plus puissantes, plus lentes et produisant plus de basses fréquences et d’infrasons.”
[source: Audition du 8 mars 2016 ANSES Groupe infrasons des éoliennes]
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LE CONSTAT : Rapport de septembre 2014 d’Alain BELIME :
La présente chronique est un résumé du rapport rédigé en septembre 2014 par M. Alain BELIME, expert en risques sanitaires. Le document dans sa version intégrale (70 pages).
Le rapport s’appuie sur les études conduites par des scientifiques et des spécialistes médicaux français, canadiens, américains…
Deux publications anglo-saxonnes de grande qualité scientifique, confortent les conclusions du rapport Bélime :
- Christopher D. Hanning (médecin neurologue) « Wind turbine noise sleep and health” publication sur internet d’avril 2010 ;
- Michael A.Nissenbaum (médecin épidémiologiste USA) “Effect of industrial wind turbine noise on sleep and health” Noise and Health septembre-octobre 2012.
I) Distance minimale entre éolienne et habitation :
L’Académie de médecine, dans son rapport du 14-03-2006 demandait que soit effectuée une enquête épidémiologique sur les conséquences sanitaires du bruit éolien sur les populations et, dans l’attente de cette étude, préconisait à titre conservatoire que soit suspendue la construction d’éoliennes d’une puissance > 2,5 MWh situées à moins de 1500m des habitations.
L’AFFSET (Association Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail) saisie du dossier constatant l’effet avéré sur le sommeil et la santé selon le bruit résiduel et la topographie à des distances de l’ordre du kilomètre n’a, à aucun moment envisagé l’idée qu’une distance de 500 mètres pourrait convenir et a émis un jugement critique sur les études d’impacts actuelles.
Pour autant la loi fixe la distance minimale entre éolienne et habitation à 500 m sans qu’une étude épidémiologique ait été menée et sans que le moindre consensus scientifique ait validé cette distance.
Les sénateurs ont pourtant adopté le 17-02-2015 un amendement fixant la distance minimale à 1000 m mais l’Assemblée Nationale est revenue en 2ème lecture le 15-04-2015 à une distance minimale de 500 m (susceptible d’être augmentée par arrêté préfectoral, au cas par cas, sur la base de l’étude d’impact).
A l’évidence le principe de précaution a été allègrement sacrifié au profit des intérêts économiques et financiers soutenus par un groupe de pression influent.
II) Nuisances sonores :
Elles résultent à la fois des bruits mécaniques et des bruits aérodynamiques :
- Les bruits mécaniques :
Ils proviennent de la transmission et de l’alternateur. De nouvelles technologies ont réduit le bruit mais l’augmentation de la puissance des turbines et de la hauteur des mats ont plus que compensé cette atténuation.
Le bruit produit atteint une fourchette 104 / 108 dBa au niveau de la nacelle et 39 / 44 dBa à 500 m. Il varie fortement selon le nombre d’éoliennes, la topographie, les vents dominants, le bruit ambiant…
Il prend la forme de ronronnements et de sifflements audibles même à l’intérieur de l’habitation. - Les bruits aérodynamiques :
Ils sont causés par l’irrégularité des flux d’air et le changement de vitesse du vent. Les bruits émis par les éoliennes sont caractérisés par un large spectre de fréquence et une forte variation d’amplitude ce qui les rend particulièrement gênants.
Les bruits sont en grande partie causés par le passage des pales devant le mat éolien (vitesse en bout de pale 250Km/heure) ce qui crée un bruit de type impulsionnel ( qui s’apparente à une détonation) Actuellement les constructeurs d’éoliennes n’ont pas trouvé de parade pour réduire ces émissions sonores. - Conséquences des bruits sur la santé :
Dans les environnements calmes les bruits éoliens dérangent le sommeil des riverains sur un mode chronique. Ces troubles du sommeil chroniques entrainent des somnolences diurnes et ont des conséquences sur la santé psychique des riverains jusqu’à une distance de 1,4 Kilomètre (étude épidémiologique de Nissenbaum aux Etats Unis) - Les infrasons :
Ils ont une fréquence < 20 Hz, trop grave pour être perçus par l’oreille humaine (fréquence audible dans la plage > 20 Hz et < 20MHz). Bien que l’oreille ne les entende pas ils peuvent être ressentis par le corps sous forme de pulsations ou de pressions plus particulièrement par la cage thoracique.
La longueur d’onde des infrasons étant beaucoup plus grande que celle des sons, les sons ne sont pas retenus par les obstacles et peuvent se propager très loin à plusieurs Km.
Différents rapports d’études démontrent l’émission d’infrasons autour des éoliennes avec des effets de nausée, de maux de tête, de malaises.
Des exemples des nuisances d’infrasons sont connus : dans les transports (moteurs de navires), dans le bâtiment (climatisation d’immeubles de bureau), dans les engins spatiaux…
III) Nuisances visuelles :
En plus de l’atteinte aux paysages naturels, deux nuisances visuelles sont présentes
– les ombres mouvantes le jour : qui sont une gêne pour les riverains lorsque les rayons solaires sont interrompus par le passage des pales au lever ou au coucher du soleil.
En Allemagne certains Lander ont limité la durée d’exposition des riverains aux ombres mouvantes
– le clignotement des flashs blancs et rouges toutes les deux secondes de jour et de nuit crée une tension nerveuse qui s’additionne à la souffrance due aux bruits.
IV) Les symptômes du « syndrome éolien » :
Plusieurs rapports concordants dont le dernier en date de la « Royal Society of Medecine » du 08-10-2014 listent les constats cliniques effectués par les médecins sur des populations domiciliées à proximité des parcs éoliens :
- Trouble du sommeil et cauchemar chez l’enfant ;
- Maux de tête ;
- Acouphènes (bourdonnements ou tintements dans les oreilles et à l’intérieur de la tête) ;
- Sensation d’augmentation de la pression à l’intérieur de l’oreille ;
- Vertiges (sensation du corps ou de la pièce qui tourne) ;
- Nausées, transpiration ;
- Troubles de la vue, accidents vasculaires oculaires ;
- Tachycardie (accélération des battements du cœur, augmentation de la tension artérielle) ;
- Irritabilité, dépression ;
- Problèmes de concentration et de mémoire ;
- Angoisses associées à des sensations de palpitation ou de frémissement interne.
Ce syndrome éolien est la résultante de plusieurs nuisances : nuisances visuelles avec la présence de machines tournantes auxquelles s’ajoutent les nuisances sonores nocturnes et vraisemblablement une composante liée aux infrasons.
V) Quelle distance minimale de reculement recommander entre les éoliennes et les habitations ?
-Pour le Médecin Neurologue Christopher Hanning « La réduction des troubles du sommeil et des gênes à un niveau acceptable nécessite que les bruits éoliens ne dépassent pas un maximum de 35 dB(A) ou qu’une distance de reculement d’au moins 1,5 Kilomètres soit respectée. »
-Pour l’Epidémiologiste Michael Nissenbaum « Les émissions sonores des éoliennes industrielles perturbent le sommeil, créent des somnolences diurnes et ont des conséquences sur la santé psychique chez les résidents qui vivent à moins de 1,4 Kilomètres du parc éolien étudié. »
VI) Conclusions :
Sur la base des travaux de scientifiques, de médecins les nuisances dues aux éoliennes sont bien documentées et les effets néfastes sur la santé, pas seulement sur le plan auditif, démontrés.
Il est urgent que les riverains des parcs éoliens soient mieux écoutés et que les autorités diligentent des études complémentaires, confiées à des experts indépendants.
Principe de précaution oblige…
NB : Une victime locale des infrasons s’exprime dans l’article « Eolien et santé : témoignage »
EOLIEN ET SANTE V02 du 03 mai 2015
Santé syndrome eolien au pied du Mézenc